
D’où provient l’impulsion donnée au cloud aujourd'hui ?
Si vous êtes un prestataire de services informatiques, est-ce que vous pensez déjà au cloud ou à l’établissement de partenariats à l’échelle de l’hyperscale ? Si vous n’y pensez pas encore, vous n’êtes pas le seul, mais vous appartenez à une catégorie de partenaires qui risquent de prendre du retard sur les développements. Il est vrai que presque toutes les entreprises continuent de s’appuyer sur des serveurs sur leurs sites d’activités, mais 75 % de ces clients sont actuellement an train de transférer vers le cloud leurs applications et leur infrastructure informatique orientée vers Internet. Il vous semble peut-être suffisant de maintenir votre situation actuelle et de servir vos clients comme vous l’avez fait dans le passé. Cette façon de procéder vous semble peut-être même bien avisée d’un point de vue commercial, mais la réalité est que le cloud constitue une évolution.
Pourquoi le cloud est la prochaine étape
Les forces à l’origine de cette évolution proviennent de nombreuses directions. Premièrement, les serveurs sur site ont une durée de vie limitée qui ne dépasse pas 5 ans et, alors qu'au moins une douzaine de fabricants de serveurs existaient il y a quelque temps, il n'en reste que quatre aujourd'hui. Les serveurs continuent de devenir de plus en plus onéreux, ce qui est aussi vrai de l’informatique dans le cloud, mais les augmentations de prix sont de l’ordre de 2 % par mois dans le premier cas tandis que, dans le second, elles restent en dessous 4 % par an. En termes simples, le coût est une raison suffisante qui impose aujourd’hui aux entreprises de se tourner vers le cloud pour remplacer leurs serveurs.
Deuxièmement, Internet et le cloud ne font qu’un depuis la pandémie de Covid-19 car, à cette époque, la plupart des entreprises ont dû soudainement commencer à s’appuyer sur un accès à distance à leurs ressources, en recourant à Internet. Depuis lors, les utilisateurs du cloud sont devenus très à l'aise avec cette infrastructure. En fait, l'accès à distance aux ressources continue d'être largement pratiqué : toutes catégories confondues, 37 % des emplois se prêtent au travail à distance et les salariés sont réticents à reprendre des postes à plein temps dans un bureau. Lors d’un sondage, près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré qu’elles quitteraient leur employeur s’il ne leur laissait pas la possibilité de travailler à distance.
Enfin, les entreprises sont en train de découvrir que l’informatique dans le cloud est à la fois moins chère et plus productive que l’informatique conventionnelle. Les conditions sont idéales pour l’envol de l’informatique dans le cloud. Cette infrastructure est rentable, les travailleurs la connaissent bien et elle est efficace. Personne ne prévoit la disparition de l'informatique sur site, ni même de l'informatique conventionnelle, mais les infrastructures de ces types ne vont devenir nécessaires qu’en raison de l’existence de systèmes hérités du passé. Elles ne découleront pas de stratégies commerciales.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Le cloud lui-même se trouve engagé, en quelque sorte, dans une course aux armements. L'informatique conventionnelle est le fruit de plusieurs décennies d'expérience et de nécessité. Pour que le cloud puisse la supplanter, il fallait qu’il puisse offrir quelque chose d’au moins comparable, peut-être même de mieux. Les fournisseurs qui sont passés à l’hyperscale sont allés très loin : ils ont conçu des plates-formes de cloud qui ont permis de transformer en services les applications personnalisées de naguère. À ce sujet, il est difficile de penser à un meilleur exemple que celui de l'intelligence artificielle (IA). Bien que l'IA remonte presque à l'aube des ordinateurs modernes, certains langages, comme le Lisp (en rapport à l’une des premières plates-formes de programmation pour l’IA), sont restés sans lendemain après les années 1980. Ce n'est qu'au 21e siècle qu’il a été possible d’utiliser sous licence des produits comme Allegro ML (qui est toujours sur le marché aujourd'hui sous le nom de Clear ML), mais à l’heure actuelle, l’usage de l'IA par le biais du cloud est parfois gratuit. Une fois que quelque chose est devenu « gratuit », il est difficile de revenir an arrière.
Bien sûr, rien n’est totalement gratuit, mais l’informatique dans le cloud est autant une question de cheminement que d’outils. Les services de cloud d’aujourd'hui sont l'équivalent de ce qu'étaient autrefois certaines applications (ou mieux, des applets ou des sous-programmes avec licence) dont les développeurs tiraient parti pour élaborer leurs logiciels. Ces services de cloud sont aussi séduisants qu’incestueux. L’usage d’une application Google basée sur l’IA est peut-être gratuit, mais seulement si la taille de votre ensemble de données ne dépasse pas certaines limites. Mais pas de problème : vous pouvez très bien choisir de passer à une limite supérieure, pour quelques petits euros par heure. Et le chiffrement vous intéresse aussi ? Pas de problème non plus, il vous faut le SAIF (Secure Artificial Intelligence Framework et le centre de sécurité Google) et vous pouvez bénéficier du chiffrement pour quelques petits euros de plus par heure. Et vous avez la possibilité de choisir de ne payer que pour ce que vous utilisez, mais il faut que vous fassiez attention à bien mettre en veille vos serveurs, vos services et tout le reste quand vous n’en avez pas besoin (et là, les choses se compliquent).
Les coûts s’accumulent rapidement, ce qui est un autre sujet, mais dans la pratique, ce fait empêche les entreprises de s’éloigner d’une situation où leur pile d’applications est centrée sur le cloud. Il leur serait presque impossible de trouver ailleurs chacun des services pour lesquels elles peuvent se procurer une licence très peu chère auprès de leur fournisseur à l’hyperscale. Il est donc réellement impossible de revenir en arrière après être passé au cloud.
Et pourquoi les développeurs voudraient-ils revenir en arrière ? Avec un outil comme AWS Code Whisperer, il est possible d’éliminer l'une des tâches de codage les plus fastidieuses et rébarbatives, celle qui consiste à écrire une documentation sur le code que l’on écrit. Code Whisperer accomplit automatiquement cette tâche au fur et à mesure du codage, en recourant bien sûr à l’IA. C'est super, non ?
Le cloud et l'écosystème
En supposant donc que le cloud ne soit pas près de disparaître, qu’il soit en croissance et bien enraciné, quel impact l’évolution vers le cloud a-t-elle sur l’écosystème vieux de plusieurs décennies, qui englobe distributeurs, partenaires et clients ? Elle aboutit à des changements fondamentaux dans la manière d’installer de nombreux dispositifs informatiques courants et d’en autoriser l’usage : les serveurs deviennent virtuels, les applications deviennent des services, les paiements se font à l'heure… Un tout nouveau paradigme se met en place. Ou peut-être pas. Les clients veulent être en mesure de prévoir leurs dépenses : dans beaucoup de cas, il s’agit d’un impératif et, ceci étant, le maintien d’un prix fixe sur plusieurs années est très apprécié. Les clients recherchent également des partenaires capables d’installer et de gérer leur informatique dans le cloud pour eux ; là aussi, il s’agit souvent d’une exigence. Quel que soit le produit ou le service qui leur est fourni, les clients demandent — souvent avec insistance — que les contrats en place soient appliqués, ainsi que les accords d'achat avec leurs partenaires et même avec leurs distributeurs.
En bref, le jeu ne change pas : ce sont les pions qui changent. Cependant, l'évolution amène généralement de nouvelles possibilités. Avec le cloud, elles ne manquent pas. Des entreprises entières se sont consacrées à l’unique objectif d’évaluer et de maximiser la rentabilité des investissements de leurs clients dans le cloud, car il est facile de configurer un serveur privé virtuel, mais il est beaucoup plus difficile de discerner ceux qui sont inutiles ou peu efficaces. Certains prestataires sont exclusivement spécialisés dans les déploiements dans le cloud, car le cloud est aussi flexible que complexe. Les derniers chiffres révèlent l’existence de plus de 200 services sur Azure. Lorsqu’il s’agit d’en choisir un, de les comparer ou de comparer leurs prix… ce n’est pas un jeu d’enfant ! Vous pouvez essayer de vous y retrouver vous-même, ou vous pouvez faire appel à un partenaire qui connaît les offres de cet hyperscaler.
Enfin, il y a la question de la sécurité. Il existe une corrélation entre la vitesse et la sécurité : plus quelque chose est rapide, moins c'est sûr. Certains risques sont connus, mais d’autres ne peuvent qu’être inconnus. Aussi terrifiante que l’IAgen puisse paraître, elle peut être considérée comme un simple outil qui possède de vastes connaissances sur certains sujets et qui peut contribuer à accélérer l'innovation. Les menaces deviennent plus innovantes et la sécurité devient plus prompt à les reconnaître.Cela peut ressembler à un précipice en matière d’innovation, mais les générations futures regarderont l’IAgen de la même manière que nous considérons Wikipédia par rapport aux encyclopédies du passé.
Cela dit, ce qui se passe alors que le cloud évolue est que la sécurité s’adapte pour se mettre en première ligne. Le cloud change rapidement et fait l’objet d’innovations incessantes, ce qui signifie que des lacunes considérables apparaissent dans sa sécurité. Les entreprises comme Barracuda et ses partenaires existent pour combler ces lacunes. Bien que les fournisseurs à l’hyperscale intègrent la sécurité à leurs plates-formes de cloud, les actions des utilisateurs du cloud continueront de poser des problèmes de sécurité.
Les partenaires sont essentiels
Les partenaires qui s’intéressent au cloud devraient plutôt s’intéresser aux problèmes engendrés par le cloud pour la sécurité. En ce moment, l’un des produits phares de Barracuda est son dispositif de XDR, qui est essentiellement un centre d'opérations de sécurité géré. Nos clients recherchent des dispositifs de sécurité entièrement gérés, et ils s’efforcent de trouver des partenaires pour assurer cette gestion. La demande de professionnels compétents en matière de sécurité dépasse de loin l’offre, mais les prestataires qui proposent des services de sécurité robustes peuvent facilement combler ce manque. De plus, les budgets de sécurité de nos clients sont limités, en dépit du fait que de nombreuses entreprises n'ont pas survécu à un piratage réussi. Pour assurer la sécurité de votre infrastructure de cloud, il est bien plus économique de faire appel à des partenaires que d'essayer de tout faire vous-même. Des organisations de tous types s'appuient sur un éventail de partenaires pour assurer pleinement leur sécurité. Ces organisations sont parfois même des entreprises du classement Fortune 500.
Notre objectif est simple : nous cherchons à protéger nos clients pour toujours, et notre stratégie commerciale est axée à 100 % sur nos partenaires. E-mails, applications, réseaux, données, centres de sécurité entièrement gérés : tous ces éléments constituent l’essence même de Barracuda. Pour en savoir plus sur notre plate-forme exhaustive de cybersécurité et notre programme primé de partenariat, rendez-vous sur www.barracuda.com.

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